Comme beaucoup, je me suis laissée prendre par les tendances du moment surtout lorsque je me lance des défis que je crois pouvoir mener fingers in the noise. Oui, oui, je rêve... souvent ! 

Pour commencer, il y a eu le fameux bracelet style hipanema démarré l'année dernière, puis délaissé tout l'hiver.

Et, malgré les rayons furtifs du soleil de ces derniers jours, l'envie de le terminer est revenue. 

Et puis, cet hiver, j'avais aussi commencé le birdy de shourouk à ma façon que j'ai recommencé un bon nombre de fois car je n'utilisais pas le support adéquat. Dorénavant, ce sera du lacy stuff pour toute broderie de bijoux ! 

Ce collier, réalisé de strass, de baguettes swarovski et d'une chaine en argent véritable, représente pour moi, le best of de ce que j'ai pu réaliser jusqu'à présent, en matière de bijoux. Même l'ami des bêtes a tenu expressément à l'immortaliser autour de son cou. 

Cri de gloire sur IG une fois la chose brodée... 

Enfin, un coup de coeur pour le collier plastron brodé de perles de Zara qui n'est pas tombé dans mon panier puisque les finitions n'étaient pas à mon goût. J'ai bien dégusté pour ce DIY car là aussi, j'aurais dû utiliser du lacy stuff en guise de support à la place de la feutrine. Mais ça, c'était avant de côtoyer LS.

J'ai recouvert le dos de cuir fin et souple, utilisé environ 50 grammes de rocailles miyuki et une poignée de strass à coudre swarovski ansi que quelques yeux de chats pour les navettes et cabochons à sertir. Le cabochon du centre, déniché dans le sous sol d'une vieille mercerie à Beyrouth, est un strass à coudre swarovski vintage, de plus de 25 ans d'âge. 

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. J'aurais pu rallonger ce billet pour vous montrer aussi quelques bidouilles navajo tissées mais canalblog n'aime pas trop que je le charge aujourd'hui. Je suis donc punie pour avoir déserté le blog si longtemps.

Je reviendrais ASAP avec un tuto pour répondre aux questions techniques du bracelet tissé sur support, demandées en off.

Bonne journée et bon long week-end à tous ceux qui pourront se le permettre.  

Depuis la publication de ce tuto généreusement offert par la talentueuse Megan Nielsen, j'ai pris du temps avant de me lancer dans la confection de ce col festonné et perlé. 

Du temps surtout pour trouver les perles idéales, pas trop honéreuses et légères, de manière à supporter le poids d'un tel accessoire autour de mon cou. Il était prévu 1000 perles de 5 mm, j'en ai brodé 1200 si bien que j'ai dû effectuer deux commandes ici afin de mener à bien ce projet. Les buggles proviennent de cultura, une seule boîte suffit. 

Sinon, aucune modification par rapport au modèle parfaitement conçu. Merci Megan ! La couture du col fut un jeu d'enfant à côté de la pose des perles brodées une à une...

Cependant, avant de broder les perles et les buggles, j'ai laissé une ouverture (cousue à petits points une fois l'ouvrage fini) sur le centre de la partie supérieure du col afin de cacher les nombreux noeuds. Cette technique permet ainsi de broder les perles uniquement sur la partie supérieure préalablement thermocollée. Il faut certes un peu de gymnastique des doigts mais c'est jouable. 

Terminé depuis quelques mois déjà, ce col amovible a l'avantage de réveiller la plupart des tops de mon dressing.

Dans le même esprit et comme mes billets se font de plus en plus rares, je saisis l'occasion de vous montrer un autre DIY facile à réaliser. Pour ce dernier, j'ai utilisé une chute de cuir et des clous à griffes pour un côté rock. Avant de poser les clous,  j'ai surpiqué le contour du col à 1 mm du bord. Le gabarit du col Claudine est à télécharger ici. 

Enfin, c'est sans prétention que je profite du thème de l'utime défi'13 de l'année pour publier ce billet. 

Cet été, mon regard s'est longuement attardé sur ces petites merveilles à porter au poignet... 

Crédit photo Harpo

J'étais loin de m'imaginer que les perles employées étaient aussi minuscules. Rien à voir avec la taille des rocailles habituellement utilisées. 

En trifouillant dans mes boîtes, j'ai réussi à rassembler quelques myuki et toho de 15 qui souffraient depuis trop longtemps de la solitude.

Le métier à tisser avait aussi repris du service... 

24 fils tendus pour poser aux micro aiguilles 23 perles sur chaque rangée avant de fixer la manchette sur un support de 2,5 cm préalablement recouvert de cuir. Le luxe quoi ! 

Je ne vous cache pas que pour travailler sur ce type de projet, il faut être très motivée car les heures de travail achèvent les yeux. C'est sur la terrasse et en plein soleil que le plus gros du chantier a été effectué. Sinon, by night,  la loupe de brodeuse super glamour était mon amie. 

Verdict : 

A vue d'oeil, les perles myuki et des perles toho ne se différencient pas beaucoup. Aussi petites et régulières quelles soient, la différence se ressent tout de même au toucher. 

En résumé, la tension du fil ainsi que la régularité et le calibrage des perles utilisées sont l'atout majeur pour la réussite d'un tel projet. 

Bague Geronimo Harpo

 Infos Pratiques 

• Fournitures : Myuki ou toho de 15 selon le projet

                                  Métier à tisser
                                  Fil C-Lon 

                                  Support bracelet 

                                  Des yeux !

• Quelques grilles gratuites à télécharger  ICI. 
• Grille vierge pour vos créations personnalisées à télécharger ICI.

• Vidéo sur le tissage des perles à l'aide du métier à tisser (beading loom) :

Bonne navigation ! 

Depuis toute petite, j'ai la phobie des snakes et de tout être rampant et je vous rassure, ce n'est pas pour les raisons jadis évoquées par l'ami Freud. Même la vue d'un simple vers de terre me fait sauter au plafond. Je vais vous éviter pour aujourdh'ui mes folles aventures dans mon jardin car ce n'est pas l'objet du jour. Préocupons nous plutôt du Défi'13 axé autour de la savane. 

Paradoxalement, j'aime les imprimés wild sous forme d'accessoires, aux pieds ou en petites touches. 

Pendant les vacances de Pâques en Espagne, mon regard s'est attardé sur un cabas dans une vitrine. Tiraillée par l'homme et les gremlins, je n'ai même pas eu l'occasion de le tenir en main et de le disséquer l'admirer de plus près. Depuis, cet objet de convoitise est devenue une idée fixe. Ce cabas m'avait interpellé pour son côté atypique, son mélange de matières (en peau d'autruche bicolore, vert et orange) et surtout par sa pochette zippée à pompons so girly.  

Aussi, j'ai pris le temps de fouiller dans mon stock le matériel nécessaire qui pourrait convenir à la conception de ce must have. Il ne me manquait que les pompons et le thermocollant pour mener à bien ce projet.

Pour réaliser ce cabas, je me suis lancée en free sans patron avec pas moins de 18 pièces à assembler et 4 fermetures éclair à poser. Le plus difficile a été de concevoir le modèle en tenant compte du peu de métrage existant. Je n'avais aucune idée de l'aspect intérieur du cabas vu in Spain, si bien que je me suis appuyée sur un de mes sacs pour son côté fonctionnel. Outre le côté esthétique, pour moi, un sac se doit d'être pratique, sécurisé et suffisament grand pour contenir mon bazar tout comme cette besace, réalisée il y a quelque temps de cela.

Lin enduit Décor Discount (RN6 pour les Lyonnaises)

Skaï snake du marché

Pompons LD 

Anses feu Cometex

Autres : MT/ Design Elles / Fil 2000

 Bonne journée !  

Sous le charme de la blouse de la brillante Aime comme Marie, je n'ai pas pu résister à réaliser ce modèle pour lequel j'ai été séduite. J'espère que Marie ne me tiendra pas rigueur pour l'avoir honteusement copiée... 

Aussitôt, je me suis doublement mise à la tâche. D'abord avec un coton étoilé bien connu sur la toile de chez MT et aussi, avec un joli coupon de liberty gentiment offert par la douce Sophie que je remercie au passage. 

Pour les japan addict, je me suis appuyée sur le modèle H du SDB et du magazine Female. La première photo représente un shooting envoyé à Sophie avant le montage des manches. J'ai posé du passepoil sur les revers de manche et autour du col Claudine pour réveiller l'uniformité des matières. 

Sinon, j'ai aussi été tentée par les bijoux de Bimba et Lola tant prisés sur la toile. Punky B  et bien d'autres ont créé le buzz avec ces fameux colliers et bracelets fluo/pepsy qui coûtent un bras et l'enseigne peut leur dire merci. En décortiquant la chose de plus près, la matière première utilisée ne vaut pas grand chose... N'est-ce pas Sophie (qui a déjà réalisé le collier et les 3 bracelets dans la foulée) ? J'ai donc voulu tester un ersatz pour être sûre que ce bijou valait vraiment la peine d'être autant plébiscité et aussi pour calmer mon banquier par la même occasion. 

Verdict :

En bref, par ce DIY, je me félicite de ne pas avoir succombé à la tentation (c'est rare, je l'avoue) car pour le même montant, je préfère investir dans une valeur sûre (si si, en viellisant je finis par prendre de bonnes résolutions, hum). 

Aussi, je suis de plus en plus méfiante du buzz provoqué sur les blogs qui évite ainsi aux enseignes, des publicités onéreuses tout en touchant un large public ciblé.

Jusqu'à quand allons nous, pauvres filles, accepter d'être les victimes du marketing ? 

Perso, il m'est d'avis que l'effet de mode passé et dès la fin de la belle saison s'il y en a une, ces bracelets et colliers fleuriront sur ebay à de moindres frais... ;). Bien sûr, cela reste mon regard critique sur cette frénésie bloguesque et j'espère offenser personne par mes propos.

Bonne journée !

Hum, malgré le soleil de ce dimanche, les températures restent encore fraîches pour siroter un verre de sirop sur la terrrasse.

Mais inside, un petit kir au sirop de safran ne serait pas de refus. Je vous en offre un verre ? 

Le thème du défi'13 du mois nous invite à sortir nos sirops du placard et cela tombe bien puisque ce modèle d'Heidi Kirrmaier réalisé à 8 mains l'été dernier n'a pas encore eu le privillège d'être présenté ici. Comme le temps persiste en alternance de pluie et de soleil, ce gilet vitaminé au coloris "attrape mouche"-dixit l'homme- trouve grâce à mes yeux en ces frâiches matinées. 

Modèle Vitamin D d'Heidi Kirrmaier - Coton mako mercerisé jaune safrane

Sautoirs home made

 Et pour la dégustation de sirops en tous genres, le buffet se tient ici... 

Bon dimanche ! 

Tout a commencé par un mail d’Elisabeth en février dernier qui me disait qu’elle avait commencé un pull d’après un modèle de la nouvelle collection de Chattawak, qui lui faisait de l’œil.

Crédit photo Chattawak 

« Si ça te dit de faire le même, on peut se faire notre petit défi ! », dixit Elisabeth

« Il est super joli ce petit pull ! J'adore ! Le modèle est simple (dit la fille qui croyait qu'elle allait réaliser ce machin en un week-end) et le prix est à pleurer. Je serai partante pour un petit défi avec toi. Aurais-tu une idée de la laine ?»

 A ce moment là, j’étais loin de me douter de la complexité de la chose… 

Me concernant, il ne fut pas facile de trouver la laine idéale alors qu’Elisabeth avait déjà en stock tout le matos nécessaire. Puis, réaliser un modèle sans l’avoir vu de près allait se révéler une tâche bien difficile. Et même en décortiquant la bête en boutique, quelques détails tels que les fentes, les diminutions d'épaule et d'encolure restaient flous. Nous avons échangé un bon nombre de mails à ce propos. Alors que l’une croyait avancer, l’autre défaisait son travail et ce fut ainsi pendant plusieurs semaines jusqu’à ce qu’on arrive ENFIN à bout. Pour ma part, j'ai monté la base du dos et du devant séparément et j'ai tricoté aux aiguilles circulaires après les côtes. Pour arriver au résultat final, j'ai recommencé une bonne dizaine de fois. A refaire, je diminuerai l'espace des fentes qui sont trop écartées à mon goût. Toutefois, je suis très fière du rendu final de ce top loose. 

Je tiens aussi à souligner que sans Elisabeth, ce projet n’aurait jamais vu le jour. Le fait de se lancer un tel défi est très motivant et lorsque l’une bloquait, l’autre avançait... Elisabeth a été téméraire sur ce coup là car elle a même été braver le défi en cabine avec son petit cahier à spirale et son mètre en poche pour la prise de note et le croquis. Merci poulette, j'ai adoré nos échanges à distance. Sans toi, j’aurais déjà abandonné !

Je vous invite vivement à aller découvrir sa jolie version qui se rapproche beaucoup du modèle original. 

Allez, place aux images pourries en ce mois d'octobre… ;)

 Malheureusement, le temps n’est guère propice pour porter ce top à même la peau. 

Au mois d’août, je vais probablement le détester mais pour l'heure, il s’acoquine d’une légère blouse jap, réalisée l’été dernier mais pas encore présentée ici.

Coton ruban mercerisé Giza - Lana Grossa -

Voile de coton/soie 

Bijoux home-made

Bon week-end !  

Chaque année, à l'arrivée de l'été, l' envie de tons turquoises m'envahit. J'ai donc joué avec mes perles en attendant que le soleil arrive...

Inspiration Harpo pour cette parure Navajo. Je suis bien contente d'avoir pu enfin placer la perle centrale en green turquoise, ramenée de Tunisie, 4 ans auparavant. 

Inspiration Isabel Marant pour ces simples bracelets

Des boucles d'oreilles tissées d'après le livre de Biloba, un bracelet dont vous trouverez le tuto ici et des BO toutes simples. 

Et pour finir quelques perles montées sur du cordon en cuir pour ce bracelet multi-rang. L'image se passe de tuto ;)

Une autre envie de tons "fruits rouges" est sur le feu mais en attendant, je vous dis à très bientôt pour du tricot à quatre mains...

Mes origines indiennes remontent à la surface avec ce nouveau défi 13. Il ne me manque que  le calumet de la paix, les tresses et la plume dans les cheveux pour parfaire la panoplie. 

L’idée Ô combien géniale du défi du jour est de copier, de s’inspirer à la manière de, ou de faire à la façon de…

Ici, ce n'est pas du tout le style de la maison ;). 

Crédit photo Comptoir des cotonniers

Quand j’ai vu la nouvelle collec' de Comptoir des Cotonniers, j'ai été séduite par cette petite jupe avec son empiècement  à effet « basque », ses poches bordées de biais ainsi que les stripes à la base qui contrastent avec l’imprimé  Ikat. Totale improvisation en m'aidant d'une jupe achetée dans le commerce pour ce modèle à impression ethnique/azthèque que j'ai doublé de voile de coton. 

Entretemps, je suis tombée en extase devant l’idée lumineuse de Cécile avec ses jolis bracelets  judicieusement fermés  par des boucles de sacs. N’ayant pas à ma disposition ce type de fermeture, je me suis servie du vieux pour faire du neuf. Quelques perforations dans une chute de cuir, du cordon liberty et l’affaire était dans le sac en moins de deux. Merci  Cécile  pour l'inspiration !  Il m’est d’avis que ce bracelet fera des petits ;)...

Enfin, le bracelet brodé d'Isabel Marant, me faisait  de l’œil depuis un moment déjà. J’avais le bracelet esclave et toutes les perles en stock, sauf  les rocailles miyuki vertes qui me faisaient cruellement défaut pour mener à bien ce projet. Qu'à cela ne tienne, j’ai fait sans.

Crédit photo Puretrend

De ces trois « copies » c’est ce dernier qui m’a donné le plus de fils à retordre. Broder des bb perles deux par deux au point arrière ne fut pas une mince affaire. J’ai bien cru que j’allais devoir m’acheter des yeux pour le finir.  Mais c’était ça ou claquer 130 euros.Non mais, franchement, ça les vaut les filles (sauf si ce sont des petites mains  qui le réalisent, hum...) quand on pense au nombre d’heures de travail que demande ce machin. Sachant que ce bracelet sera probablement relégué au fond du tiroir une fois la saison terminée, le DIY est mon ami et le banquier aussi.

Sur ce,  je vous invite à vous rendre à la galerie des mauvaises élèves. Qui sait, l'envie de "copier" vous tentera peut-être... 

Bonne journée ! 

En attendant que ce projet, tricoté en duo avec Elisabeth, prenne forme,

Un sautoir assorti a vu le jour...

Matos de Beyrouth

Bon week end !