Non mais, ça ne va pas du tout du tout !

L’hiver est revenu à la vitesse grand V et je continue à rêver à du light, aux couleurs stabylo et aux tons pastels-soft.

Dis docteur, c'est grave de ne plus vouloir porter les gros pull et les bottes de sept lieux alors que ça cailleuuuuuuuu ?

Si ? Bon d'accord, je me dé-nude pour la consultation alors.

Cela faisait un moment que la lavallière me trottait dans la tête. J'avais tout étudié, bien léché les vitrines et bien surfé sur le web. A l'époque où je cousais à une vitesse grand V, les magazines "Couture Diana"  m'avaient emballée par leurs bons basiques. Il a juste fallu que je jette un œil sur mes magazines de couture fossilisés au sous sol  vintage (mouarf, c'est plus "in" ce mot)  pour que la magie s'opère. Et là, j'ai fait de grandes découvertes tant au niveau des modèles de col à lavallière qu'au niveau du col Claudine (peter pan collar pour les anglo-saxons). Une soirée entière à les feuilleter et à les re-découvrir ces magazines. Le premier déclic vint avec l'un d'entre eux

magazine Couture Diana n°52

Pour ce simple chemisier

Sans tarder, je me suis jetée sur un coupon de crêpe nude trop joli que je gardais précautionneusement depuis un moment, tellement le tombé de cette matière fait tout à lui seul.

Je n'ai rien changé au modèle du magazine, j'ai juste rallongé la base de quelques centimètres en  lui donnant une forme liquette afin de pouvoir porter cette blouse par dessus mes pants. Le modèle est ultra facile à réaliser.

De plus, ce fut un pur bonheur de ne pas avoir à effectuer de boutonnière ou de poser une fermeture éclair. Il faut juste un peu de patience au niveau de la lavallière car j'ai préféré effectuer une bonne partie du col intérieur à la main pour obtenir de jolies finitions avec ce tissu si délicat. Il en est de même pour l'ourlet des manches raccourcies.

Depuis cette réconciliation avec mes magazines couture datant de la préhistoire, je ne les vois plus du même œil. Comme quoi, c'est bien dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes ! L'objectif de ma prochaine mission-sous-sol sera d'aller visiter mes vieux magazines de mémère tricot en vue d'une petite conciliation amicale ;)

Sinon, petite question pratique -qui me turlupine- à toutes celles qui stockent leur mag depuis des millénaires. Chez moi, il y en a de partout ! J'ai squatté le bureau, la chambre à coucher et le sous-sol avec mon bazar.Help, il faut sauver Willy ! Comment faites-vous pour  éviter un divorce le rangement "organisé" de vos magazines ?

A bientôt !

C'est clair que ces derniers jours dame nature a été plus que clémente avec nous en ce  mois de janvier. Très vite, l'envie de légèreté et de coloris estival a fait place. Quel ne fut pas mon bonheur d'abandonner les bottes, les sous-pull et manteaux en l'espace de ce répit presque printanier. 

Mais ne nous leurrons pas ! Hélas, l'hiver est encore là puisque hier soir, madame météo nous a même annoncé que nous allions très prochainement remettre nos moon boots so sexy et notre doudoune chérie avec grand plaisir.

C'est fou comme on s'était vite habitué à ce "passage printanier" qui insidieusement s'était installé dans le jardin où les rhododendrons et les hortensias se sont emballés en se mettant à bourgeonner dans tous les sens. Même notre propre comportement avait changé ; on se sentait plus détendu et presque content d'aller travailler sans avoir à gratter la voiture de bon matin en se maudissant de ne pas avoir pensé à racheter de la bombe de dégivrage. 

Certes, l'été est encore loin mais rien ne nous empêche d'inviter le soleil dans notre dressing afin de défier l'hiver, d'autant plus que la prochaine saison s'annonce haute en couleurs stabylossées.

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J'ai donc jeté mon dévolu sur cette veste épurée en laine bouillie pour conjurer la grisaille de ces prochains jours.

Veste N, tirée du magazine fait main de février 2011

Ce modèle est très facile et ultra rapide à réaliser. La laine bouillie aidant, les bords on été coupés à cru. Exit les ourlets. La base du modèle a été réduite de quelques bons centimètres et les côtés ont été légèrement recintrés.

En moins d'une heure, c'était emballé et porté. Juste ce qu'il me fallait pour me réconcilier avec ma mac.

Bonne journée !

Avec Danielle, Laurence et Sophie, nous voici réunies pour un nouveau défi.
Repéré par Danielle, nous avons élu le Modern Garden Cardigan comme premier défi tricot de l'année.
N'hésitez pas à cliquer sur les images suivantes afin de mieux apprécier leur bel ouvrage.

Sans vraiment nous concerter, nous avons choisi des laines et des coloris différents.
Et j'éprouve toujours autant de plaisir à participer à ce type de défi avec mes comparses car encore une fois, je suis conquise par l'interprétation de chacune d'entre nous.

Sans plus tarder, je fais place à ma version.

Modèle Modern Garden Cardigan de Veera Välimäki
Laine Eskimo et fil Glitter drops

Bien sûr la clarté n'était pas au rendez-vous lors de la prise des photos. La couleur la plus approchante est représentée par la deuxième et la dernière image.

Que dire de ce modèle sinon qu'il est fort plaisant à réaliser. Ce cardigan se monte d'une seule pièce (du bas vers le haut) avec des aiguilles circulaires n°10. J'ai utilisé une taille de moins pour la réalisation du col aux rangs raccourcis de peur que cela ne baille. J'ai oscillé entre la taille M et L pour la longueur et pour le montage des manches étroites.
Ce gilet se porte très près du corps afin de mettre en évidence le point ajouré qui sculpte parfaitement le body. N'ayant pas un physique de déesse aimant pas être saucissonné dans mes vêtements, je préfère le porter ouvert.

De plus, j'ai été agréablement surprise par cette laine qui tient chaud malgré les "aérations" du point ajouré et ce coloris rouge Hermès répondait tout à fait à mes attentes. De plus, je l'ai doublée d'un fil glitter qui reste très discret sur l'ensemble de l'ouvrage.

Encore une fois, je été ravie de participer à ce challenge les filles !
Merci pour ce petit défi tricot et vivement le prochain !